Les maladies coronariennes sont actuellement la première cause de décès chez les adultes aux États-Unis – et selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC), elles ont conservé ce rang de première cause de décès depuis 1921. (1)
La maladie coronarienne est une affection causée par l’accumulation de plaques cireuses dans les artères qui vont et viennent du cœur. Les maladies coronariennes portent souvent plusieurs autres noms, notamment la coronaropathie, la cardiopathie et la cardiopathie artériosclérotique.
Quelles sont les causes des maladies cardiaques et qu’est-ce que cela nous apprend sur la façon de les prévenir ? La plupart des maladies cardiovasculaires sont liées à des niveaux d’inflammation élevés. Ainsi, comme vous l’apprendrez, en réduisant l’inflammation, qui est à l’origine de la plupart des maladies, vous pouvez placer votre corps dans un état propice à la guérison.
Voici les bonnes nouvelles pour ceux qui luttent contre les maladies cardiaques : l’adaptation de votre alimentation, la réduction du niveau de stress et la pratique régulière d’exercices physiques sont autant de moyens de contrôler naturellement l’inflammation, et sont donc bénéfiques pour le traitement et la prévention des maladies coronariennes. Et comme vous le verrez plus loin, il existe de nombreux aliments complets disponibles dans les épiceries courantes qui peuvent vous aider à protéger votre cœur, ainsi qu’à réduire votre risque de développer diverses formes de maladies chroniques à l’avenir.
Qu’est-ce que la maladie coronarienne ?
Les maladies coronariennes se produisent lorsque les petits vaisseaux sanguins qui fournissent le sang et l’oxygène au cœur se rétrécissent et parfois se durcissent, ce qui, avec le temps, peut provoquer des ruptures, des crises cardiaques et d’autres affections mortelles.
La maladie cardiaque est parfois appelée « maladie de la civilisation occidentale moderne » parce qu’elle était rare avant 1900 et qu’elle reste encore aujourd’hui beaucoup moins fréquente dans les populations préindustrialisées. (2) Au milieu des années 1900, les maladies coronariennes sont devenues la deuxième cause de mortalité dans le pays, et aujourd’hui, toutes les formes de maladies cardiovasculaires, y compris les affections du cœur et des vaisseaux sanguins comme l’angine de poitrine, l’insuffisance cardiaque congestive et les accidents vasculaires cérébraux, sont toujours les principales causes de décès dans de nombreux pays occidentaux. Les maladies cardiovasculaires tuent plus de 150 000 Français par an, hommes et femmes à peu près à égalité. (3) Actuellement, les maladies cardiaques sont la cause d’environ un décès sur quatre en France (4)
Au cours des dernières décennies, les médecins se sont surtout tournés vers les médicaments et les interventions chirurgicales pour aider à traiter les maladies cardiovasculaires – notamment les médicaments anticoagulants sur ordonnance, les petits ballons implantés dans le corps pour ouvrir les artères et les pontages.
Il en résulte qu’aujourd’hui, les maladies coronariennes sont considérées comme plus chroniques que nécessairement mortelles. Toutefois, ces traitements permettent en réalité de résoudre les symptômes plutôt que de s’attaquer aux causes sous-jacentes des maladies cardiaques. Récemment, il est devenu évident que les changements de mode de vie et d’alimentation sont fondamentaux pour traiter réellement les maladies cardiaques et/ou empêcher leur réapparition.
Maladies coronariennes et athérosclérose
De nombreuses personnes utilisent indifféremment les noms de maladie coronarienne et athérosclérose.
La coronaropathie est considérée comme le type de maladie cardiaque le plus courant. Elle survient lorsqu’il y a obstruction d’une ou de plusieurs artères qui alimentent le cœur en sang. (5)
Au premier stade de la maladie cardiaque, appelé angine de poitrine, le flux sanguin vers le cœur est limité. Lorsque la circulation sanguine s’arrête, il y a un infarctus du myocarde, également appelé crise cardiaque. La combinaison de ces deux maladies est ce à quoi de nombreux médecins font référence lorsqu’ils parlent de « maladie coronarienne ».
Qu’est-ce que l’athérosclérose, et en quoi diffère-t-elle de la coronaropathie ? Lorsqu’une personne est atteinte d’une maladie coronarienne ou coronaropathie, l’accumulation de substances dans ses artères est ce qu’on appelle l’artériosclérose. La définition de l’artériosclérose est « une maladie des artères caractérisée par le dépôt de plaques de matière grasse sur leurs parois internes ». (6)
L’artériosclérose désigne le durcissement et l’épaississement des parois des artères. On dit souvent que c’est « en partie une fonction du vieillissement ». Avec le temps, les cellules artérielles lisses et élastiques deviennent plus fibreuses et plus rigides. Le calcium, les particules de cholestérol et les acides gras s’accumulent sur les parois artérielles et forment un gonflement appelé athérome. Les athéromes sont capables d’éclater, de provoquer des caillots de sang et d’entraîner des crises cardiaques ou des accidents vasculaires cérébraux. Dans les populations qui ont un régime alimentaire non transformé, l’artériosclérose et les maladies cardiaques provoquées par l’inflammation sont beaucoup moins présentes.
Symptômes de la coronaropathie
Les personnes atteintes de maladies coronariennes ne le savent pas toutes, surtout celles qui en sont au stade précoce. Certains symptômes de la coronaropathie peuvent être très visibles, mais il est également possible d’être atteint de cette maladie et de ne présenter aucun symptôme ou seulement des symptômes légers.
Les symptômes de la coronaropathie varient beaucoup d’une personne à l’autre. Le signe le plus courant de la coronaropathie est une douleur ou une gêne thoracique, qui survient lorsque le cœur ne reçoit pas assez de sang ou d’oxygène.
Les autres symptômes de la maladie coronarienne peuvent être les suivants (7) :
- Sentir une « lourdeur » ou comme si quelqu’un vous serrait le cœur. C’est ce qu’on appelle l’angine de poitrine (autre nom pour les douleurs thoraciques) et c’est probablement le symptôme le plus courant de blocage des artères. Il est possible de ressentir diverses formes de gêne thoracique, notamment une lourdeur, une oppression, une pression, une douleur, une sensation de brûlure, un engourdissement ou une sensation de ballonnement
- Douleurs ou engourdissements au niveau du sternum, du cou, des bras, du ventre ou du haut du dos
- Essoufflement et fatigue liée à l’activité
- Faiblesse générale
- Indigestion ou brûlures d’estomac
Si la maladie coronarienne progresse, vous pouvez subir une crise cardiaque, également appelée infarctus du myocarde. Les symptômes d’une crise cardiaque peuvent comprendre :
- Douleur ou gêne dans le haut du corps, y compris la poitrine, les bras, l’épaule gauche, le dos, le cou, la mâchoire ou l’estomac
- Difficultés respiratoires et essoufflement
- Transpiration
- Sensation de plénitude, indigestion, étouffement ou brûlures d’estomac
- Nausées ou vomissements
- Étourdissements, vertiges et faiblesse
- Anxiété et panique
- Battements cardiaques rapides ou irréguliers
Causes de la maladie coronarienne
Quelles sont les causes réelles des maladies coronariennes et des crises cardiaques ? Les maladies coronariennes sont en fin de compte le résultat d’une inflammation due à des matières grasses et autres substances formant une accumulation de plaque qui s’accumule dans les parois de vos artères. Comme ces artères ont le rôle crucial d’amener le sang et l’oxygène à votre cœur, une réduction du flux sanguin peut ralentir ou arrêter votre rythme cardiaque, provoquant un « arrêt cardiaque ».
C’est pourquoi les professionnels de la santé utilisent une combinaison de changements de mode de vie, de médicaments et de procédures médicales pour ralentir, arrêter ou inverser l’accumulation de la plaque. Cela peut contribuer à réduire le risque de formation de caillots sanguins et de crise cardiaque, car cela élargit les artères bouchées.
Quels sont les facteurs de risque de développer une maladie coronarienne ? (8)
- Des quantités élevées de dommages causés par les radicaux libres (également appelés stress oxydatif) et de faibles niveaux d’antioxydants dans l’organisme. Lorsque les niveaux d’antioxydants sont inférieurs à ceux des radicaux libres en raison d’une mauvaise alimentation et d’autres facteurs liés au mode de vie, l’oxydation fait des ravages dans l’organisme : elle endommage les cellules, détruit les tissus, fait muter l’ADN et surcharge le système immunitaire.
- Être un homme, puisque les hommes développent plus de maladies coronariennes que les femmes (bien qu’elles touchent les deux sexes)
- Avoir plus de 65 ans
- Consommation élevée d’alcool
- Fumer
- Manger mal avec des graisses et des aliments transformés malsains
- Antécédents familiaux de maladie coronarienne, d’accident vasculaire cérébral ou de maladie artérielle périphérique
- La ménopause chez les femmes
- Souffrir d’hypertension, de diabète ou d’un taux de cholestérol élevé
- Manque d’activité physique ou d’exercice
- Obésité
- Privation de sommeil
- Exposition aux polluants environnementaux et aux produits chimiques toxiques
Traitement conventionnel de la coronaropathie
Il y a un demi-siècle, les maladies coronariennes tuaient un pourcentage encore plus élevé de ceux qui en souffraient, mais heureusement, les médecins d’aujourd’hui sont plus habiles à utiliser divers traitements pour contrôler les symptômes des maladies cardiaques. Certains d’entre eux sont efficaces pour réduire la pression artérielle, les triglycérides et le cholestérol, mais beaucoup d’entre eux ciblent simplement les symptômes et ne se concentrent pas sur le tableau d’ensemble.
De nombreux médecins inscrivent les personnes atteintes de maladies coronariennes dans un plan de traitement qui comprend à la fois des médicaments sur ordonnance et des changements de mode de vie. Selon le professionnel de santé que vous choisissez, vos symptômes et la gravité de la maladie, on vous prescrira peut-être un ou plusieurs médicaments pour traiter votre hypertension ou votre hypercholestérolémie ou pour prévenir des complications comme le diabète.
Parmi les médicaments utilisés pour traiter les maladies coronariennes, citons les médicaments modifiant le cholestérol comme l’aspirine, les bêta-bloquants, la nitroglycérine, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA).
De nombreuses personnes sont capables de prévenir les maladies coronariennes et de s’en remettre naturellement en adoptant un mode de vie sain : en modifiant leur alimentation, en arrêtant de fumer, en dormant bien et en prenant des compléments alimentaires, en plus de certains autres éléments dont nous parlerons plus loin.
Remèdes naturels contre les maladies coronariennes
Changements de mode de vie (manger sainement et arrêter de fumer)
Une étude réalisée en 2016 a révélé qu’un mode de vie sain – comprenant de l’exercice physique, une alimentation saine riche en fruits, légumes et céréales et l’interdiction de fumer – peut réduire le risque de maladie cardiaque, même si vous êtes génétiquement prédisposé à développer la maladie. L’étude a porté sur 55 685 participants au total, répartis en trois cohortes prospectives et une étude transversale. Selon le New York Times :
Les chercheurs ont découvert que les gènes peuvent doubler le risque de maladie cardiaque, mais qu’un bon mode de vie le réduit de moitié. Tout aussi important, ont-ils constaté, un mode de vie inadéquat efface environ la moitié des avantages d’une bonne génétique. (9)
Les résultats individuels de chaque étude ont été impressionnants. Dans la première étude, lorsque les participants présentant le risque génétique le plus élevé suivaient un mode de vie sain, ils réduisaient la probabilité de maladie cardiaque sur dix ans de 10,7 à 5,1 %. Dans la seconde étude, le risque sur dix ans des participants à haut risque et ayant un mode de vie sain est passé de 4,6 % à 2 %. Dans la troisième étude, le risque des participants est passé de 8,2 % à 5,3 %. Dans la dernière étude, les participants à haut risque génétique ayant un mode de vie sain avaient beaucoup moins de calcium dans leurs artères coronaires, ce qui est un signe de maladie coronarienne. (10)
Cette recherche révolutionnaire montre que vous pouvez naturellement réduire votre risque de maladie cardiaque. Nous examinerons ci-dessous de plus près les aliments, les compléments alimentaires, les huiles essentielles et les changements de mode de vie que vous pouvez mettre en œuvre pour être en meilleure santé et lutter contre les maladies coronariennes.
Éviter les aliments inflammatoires
Devriez-vous suivre un régime alimentaire pauvre en graisses pour prévenir les maladies cardiaques ? Lorsque la plupart des gens pensent à des aliments qui augmentent leurs chances de développer une maladie cardiaque, les morceaux de viande grasse et les aliments frits leur viennent probablement à l’esprit. Pendant de nombreuses années, le public a été amené à croire que les aliments riches en cholestérol et les graisses saturées de toutes sortes augmentaient le risque de maladies cardiaques. « L’hypothèse du cholestérol », comme on l’appelle, reposait sur l’hypothèse que les graisses saturées augmentent le taux de cholestérol qui finit par obstruer les artères.
Cependant, un certain nombre de chercheurs ont aujourd’hui démontré que ce n’est pas nécessairement vrai, et que si cette théorie a été largement acceptée, elle n’a jamais été prouvée. Le cholestérol est en fait un composant essentiel des cellules et des organismes sains, et nous devons tous maintenir un certain niveau de cholestérol pour prospérer !
Selon une étude de 2009 publiée dans l’International Journal of Clinical Practice,
Il est désormais reconnu que les études originales qui prétendaient montrer une relation linéaire entre l’apport en cholestérol et les maladies coronariennes pouvaient contenir des défauts fondamentaux dans la conception des études, notamment des taux de consommation de cholestérol et de graisses saturées confondus et une évaluation inexacte de l’apport alimentaire réel en graisses par les sujets de l’étude. (11)
De nombreux experts estiment aujourd’hui qu’un taux de cholestérol sanguin élevé est un symptôme, et non une cause, des maladies cardiaques. L’augmentation ou non du taux de cholestérol sanguin d’une personne par la consommation d’un certain aliment dépend de la composition en cholestérol de cette personne, et chaque personne est différente. Plusieurs études récentes ont montré que la dynamique de l’homéostasie du cholestérol et du développement des maladies coronariennes est extrêmement complexe et multifactorielle. Cela suggère que la relation précédemment établie entre le cholestérol alimentaire et le risque de maladie cardiaque a été exagérée. (12)
Chez la majorité des gens, la véritable cause des maladies cardiaques peut être l’inflammation. (13) Parmi les aliments à éviter pour prévenir les maladies coronariennes qui favorisent l’inflammation, on peut citer :
- Huiles de maïs et de soja
- Lait pasteurisé, conventionnel
- Hydrates de carbone raffinés
- Viande conventionnelle
- Sucres de toutes sortes
- Les acides gras trans
Mais les autorités sanitaires ne mettent-elles pas encore en garde contre une alimentation trop grasse ? Malgré les preuves existantes que la consommation de cholestérol n’est pas la cause des maladies cardiaques, la plupart des associations de santé financées par le gouvernement recommandent toujours de limiter les graisses saturées. Dans le cadre d’un plan de traitement appelé « Therapeutic Lifestyle Changes » (TLC) – utilisé pour contrôler l’hypercholestérolémie par une alimentation saine, l’activité physique et la gestion du poids – il a été recommandé que moins de 7 % des calories quotidiennes proviennent des graisses saturées. Il est préconisé de limiter les aliments contenant des matières grasses comme les viandes, les produits laitiers, le chocolat, les produits de boulangerie et les aliments frits et transformés. (14)
Le régime TLC est délibérément pauvre en graisses saturées, en graisses trans et en cholestérol alimentaire. Pas plus de 25 à 35 % de vos calories quotidiennes sont destinées à provenir de toutes les graisses, y compris les graisses saturées, trans, monoinsaturées et polyinsaturées.
À l’avenir, nous pouvons nous attendre à ce que des lignes directrices comme celle-ci soient mises à jour pour refléter les résultats des études les plus récentes. Au cours de la dernière décennie, de nombreux pays et groupes de promotion de la santé ont modifié leurs recommandations alimentaires pour tenir compte des données actuelles et, en fait, s’attaquent maintenant aux conséquences négatives d’un cholestérol alimentaire inefficace dans le régime alimentaire d’une personne. (15)
Adopter un régime alimentaire sain pour le cœur
Suivre un régime alimentaire complet et sain peut réduire l’inflammation, l’hypertension et l’hypercholestérolémie malsaine. Bien sûr, une bonne alimentation vous aidera également à maintenir un poids sain et à avoir plus d’énergie pour être actif, deux éléments importants pour prévenir les maladies coronariennes. Au lieu de se concentrer sur la consommation d’aliments pauvres en graisses pour réduire les lipides et le cholestérol, nous ferions bien mieux de nous fixer pour objectif de réduire l’inflammation.
Les aliments anti-inflammatoires les plus sains pour lutter contre les maladies coronariennes sont ceux qui regorgent d’antioxydants et de phytonutriments qui réduisent la réaction hyperactive du système immunitaire. Ces aliments aident à lutter contre les dommages causés par les radicaux libres et à cibler le problème là où il commence en réduisant le stress oxydatif.
Comment savoir quels sont les meilleurs aliments antioxydants ? Tout ce qui est chargé de fibres, cultivé directement à partir de la terre et de couleur vive est un bon point de départ !
Les graisses saines et les protéines animales ont également leur place parmi les autres aliments complets dans un régime alimentaire sain pour le cœur. Lorsqu’il s’agit d’inclure des graisses saines, l’effet général des graisses saturées de qualité dans l’alimentation d’une personne est d’aider à équilibrer le rapport entre les cholestérols HDL et LDL. En ce qui concerne le cholestérol HDL, certains pensent que « plus il est élevé, mieux c’est », mais nous savons que le ratio de cholestérol est également important. (16)
Parmi les aliments qui contribuent à réduire l’inflammation et, par conséquent, le risque de maladies coronariennes, on peut citer
- Aliments de toutes sortes, riches en fibres et en antioxydants
- Légumes (toutes sortes, y compris les betteraves, les carottes, les légumes crucifères comme les choux de Bruxelles, les brocolis, les choux, les choux-fleurs et les choux verts, les légumes à feuilles sombres, les artichauts, les oignons, les pois, les salades, les champignons, les algues et les courges)
- Fruits (toutes sortes, en particulier les baies et les agrumes)
- Herbes et épices, en particulier le curcuma (curcumine) et l’ail cru (également le basilic, les piments, la cannelle, le curry, le gingembre, le romarin et le thym)
- Les thés traditionnels comme le thé vert, le oolong ou le thé blanc
- Légumineuses et haricots
- Graisses saines contenues dans les noix, les graines, les avocats, les poissons sauvages et l’huile essentielle d’olive extra vierge
- Produits laitiers crus et non pasteurisés, œufs de poules élevées en cage et volailles élevées en pâturage
- Le vin rouge avec modération
Si vous regardez les témoignages de nombreuses personnes ayant un régime alimentaire traditionnel, il ne semble pas que les graisses saturées soient la cause des maladies coronariennes. Les aliments contenant des graisses saturées – comme les produits laitiers entiers, les abats, la viande de bœuf, les œufs, le saindoux et le beurre – sont en fait présents en grande quantité chez les personnes les plus saines et les plus longtemps en vie qui ont été étudiées, comme celles qui vivent dans les zones bleues.
Le régime méditerranéen est l’un des régimes anti-inflammatoires les plus populaires et les plus efficaces qui existent. Les aliments couramment consommés dans la région méditerranéenne sont le poisson, les légumes, les haricots, les fruits et l’huile d’olive. Il a été démontré que ces aliments réduisent le taux de cholestérol et de triglycérides et atténuent les symptômes de nombreuses maladies chroniques. (17) En suivant ce type de régime pauvre en sucre, les aliments transformés, les conservateurs, les huiles et les ingrédients naturels peuvent également vous aider à maintenir un poids plus sain.
Utiliser des compléments alimentaires sains pour le cœur
Vous tirerez le meilleur parti d’une alimentation saine si vous consommez de vrais aliments qui fournissent des nutriments naturels et absorbables. S’il est utile de connaître certains nutriments qui peuvent aider à protéger votre cœur, la consommation d’une grande variété d’aliments complets et la réduction de la charge toxique de votre corps sont de loin les plus importantes. Cela dit, certains suppléments ajoutés à un régime alimentaire riche en nutriments peuvent également être utiles pour traiter les problèmes cardiaques.
Je recommande les compléments suivants pour contrôler l’inflammation et soutenir la santé du cœur :
- Suppléments d’huile de poisson oméga-3 ou 1 cuillère à soupe d’huile de poisson (comme l’huile de foie de morue) par jour – si vous évitez le poisson, essayez l’huile d’algue à base de plantes Acheter
- Curcumine (curcuma) Acheter et suppléments d’ail Acheter
- Coenzyme Q10 Acheter
- Caroténoïdes Acheter
- Sélénium Acheter
- Vitamine C Acheter
- Vitamine D Acheter
- Vitamine E Acheter
- Glucosamine Acheter
Une étude publiée en mai 2019 dans le BMJ a démontré que l’utilisation habituelle de suppléments de glucosamine, qui sont couramment pris pour aider à soulager les douleurs de l’arthrose, peut également être liée à une diminution des risques de maladies cardiovasculaires (MCV). (18) L’utilisation continue de la glucosamine – un composé cristallin qui se trouve à l’intérieur du tissu conjonctif et du cartilage – a été associée à une réduction de 15 % du risque total de MCV et à une réduction de 9 à 22 % du risque d’événements cardiovasculaires individuels. Les effets protecteurs de la glucosamine sur les maladies cardio-vasculaires étaient encore plus importants chez les fumeurs actuels.
L’étude a suivi plus de 466 000 participants sans maladie cardiaque au début de l’étude et a suivi leur consommation de compléments alimentaires et leur santé pendant huit ans. Il a été constaté qu’après ajustement en fonction de l’âge, du sexe, de l’indice de masse corporelle, de la race, des facteurs liés au mode de vie, des apports alimentaires, de la consommation de drogues et d’autres suppléments, l’utilisation de glucosamine était associée à un risque significativement plus faible d’événements de maladies cardiovasculaires totales, de décès dus à des maladies cardiovasculaires, de développement de maladies coronariennes et d’accidents vasculaires cérébraux. On pense que la glucosamine peut réduire les concentrations de protéines réactives C, ce qui signifie qu’elle peut aider à réduire l’inflammation systémique, et aussi imiter les effets protecteurs d’un régime pauvre en glucides, puisqu’elle peut diminuer la glycolyse (la dégradation du glucose par les enzymes) et augmenter la dégradation des protéines.
Exercice
Bien qu’il y ait vraiment trop de types et de bienfaits de l’exercice pour les énumérer ici, sachez simplement que l’exercice aide à rétablir et à maintenir la santé cardiovasculaire en améliorant la circulation sanguine, en apportant plus d’oxygène à vos cellules, en gérant les hormones et le taux de sucre dans le sang et en vous aidant à vous détendre. C’est donc l’un des moyens les plus efficaces de prévenir l’obstruction des artères.
Des études suggèrent que l’exercice physique peut être aussi bénéfique pour votre cœur que certains médicaments. Une méta-analyse de plus de 305 essais cliniques portant sur les bienfaits de l’exercice a même révélé que, étonnamment, il n’existait aucune différence statistiquement détectable entre les personnes qui font de l’exercice et celles qui reçoivent des médicaments dans la prévention des maladies coronariennes ! (19) La conclusion de l’analyse était que « l’exercice et de nombreuses interventions médicamenteuses sont souvent potentiellement similaires en termes de bénéfices de mortalité dans la prévention secondaire des maladies coronariennes, la réadaptation après un accident vasculaire cérébral, le traitement de l’insuffisance cardiaque et la prévention du diabète ».
Essayez le type d’exercice qui vous convient le mieux et qui correspond à votre niveau de forme physique actuel, comme l’entraînement en rafale, les séances d’entraînement HIIT, le Crossfit, le yoga, le Tai Chi ou simplement la marche.
Réduction du stress
Le stress augmente les niveaux de cortisol et peut interférer avec les réponses inflammatoires lorsqu’il n’est pas géré. Le stress chronique causé par notre mode de vie moderne et rapide peut affecter à peu près tous les systèmes corporels – en supprimant le système immunitaire, en ralentissant le métabolisme, et en bloquant la digestion, la détoxication et la régénération des cellules.
Les recherches menées par le département d’épidémiologie et de santé publique de l’University College of London le suggèrent :
Le stress chronique prédit l’apparition de maladies coronariennes (CHD). Les employés qui subissent un stress lié au travail et les personnes isolées ou solitaires ont un risque accru d’un premier épisode de coronaropathie. Chez les patients atteints de coronaropathie, il a été démontré qu’un stress psychologique aigu induisait une ischémie myocardique transitoire et qu’un stress à long terme pouvait augmenter le risque de récidive et de mortalité. (20)
Parmi les meilleurs remèdes naturels contre le stress, citons la suppression de la caféine, du tabac et de l’alcool, un sommeil réparateur, l’exercice physique, la prière et/ou la méditation, la tenue d’un journal, la créativité, la cuisine ou le temps passé avec la famille et les animaux domestiques.
Les huiles essentielles
Il existe de nombreuses huiles essentielles naturelles d’origine végétale qui peuvent aider à gérer l’inflammation et les symptômes liés aux maladies cardiaques. (21) Parmi elles, on trouve l’huile essentielle de lemongrass –Acheter-, l’huile essentielle d’hélichryse –Acheter– et l’huile essentielle de gingembre –Acheter-. (22, 23, 24)
Les principes actifs des plantes sont les plus puissants sous cette forme concentrée. L’huile essentielle de gingembre, par exemple, contient les plus hauts niveaux de gingérol anti-inflammatoire, et l’huile essentielle d’hélichryse déclenche l’inhibition des enzymes inflammatoires, l’activité de piégeage des radicaux libres et des effets de type corticoïde. Je vous recommande de diffuser ces huiles essentielles chez vous, de les inhaler directement et de les appliquer localement sur votre peau (par exemple sur votre poitrine) après les avoir mélangées à une huile support comme l’huile de noix de coco.
Dernières réflexions sur la coronaropathie
- Les maladies coronariennes surviennent lorsque les petits vaisseaux sanguins qui alimentent le cœur en sang et en oxygène se rétrécissent et parfois se durcissent, ce qui peut provoquer, avec le temps, des ruptures, des crises cardiaques et d’autres pathologies mortelles.
- De nombreuses personnes utilisent indifféremment les noms de maladie coronarienne et de coronaropathie. La coronaropathie est considérée comme le type de maladie cardiaque le plus courant. Les maladies cardiaques sont une des principales causes de décès en France et dans de nombreux autres pays développés/industrialisés.
- Les causes et les facteurs de risque des maladies coronariennes sont les suivants : être un homme, avoir plus de 65 ans, avoir des antécédents familiaux de maladies cardiaques, avoir une mauvaise alimentation, être obèse, être sédentaire, fumer, et avoir une pression artérielle élevée, du diabète ou un taux de cholestérol élevé.
- Les traitements naturels des maladies coronariennes comprennent : des changements de style de vie comme l’arrêt du tabac, l’évitement des aliments inflammatoires, une alimentation saine pour le cœur, la prise de suppléments anti-inflammatoires, l’exercice physique, la gestion du stress et l’utilisation d’huiles essentielles.
Lenaïg Nicolas-Baret 